Après deux mois de stagnation, la production industrielle et les livraisons repartent sensiblement à la hausses, portées notamment par les secteurs de l’industrie chimique, du textile, du bois et de la fabrication de denrées alimentaires et de produits plastiques fait savoir la Banque de France.
En revanche, les difficultés liées aux effectifs et aux problèmes d’approvisionnement pénalisent la production, en retrait dans certains secteurs au mois de novembre (fabrication d’équipements électriques, de machines et équipements, de matériel de transport et de caoutchouc). Les stocks de produits finis restent faibles et les carnets de commandes se maintiennent à un niveau confortable. Ainsi, selon les chefs d’entreprise, la production continuerait à progresser à la fin d’année.

Dans les services marchands l’activité et la demande poursuivent leur progression à un rythme continu depuis septembre. À l’exception du transport routier de fret, qui se maintient tout juste, l’activité s’inscrit en hausse dans l’ensemble des secteurs interrogés. Elle est particulièrement vigoureuse pour les agences de travail temporaire et elle se redresse dans l’hôtellerie-restauration grâce notamment à la clientèle d’affaires. En dépit des incertitudes liées au contexte sanitaire et des difficultés de recrutement persistantes, l’activité serait de nouveau orientée à la hausse dans les prochaines semaines.
Le dynamisme du secteur du second œuvre permet à l’activité du bâtiment d’afficher une belle progression ce mois-ci. En effet, si les carnets de commandes sont toujours bien étoffés, les difficultés d’approvisionnement en bois, en métaux et autres matériaux de construction affectent davantage le secteur du gros œuvre, qui se maintient. La répercussion des augmentations de prix des matières premières sur les tarifs pratiqués tend à s’amplifier au fil des mois. Les délais des chantiers s’allongent sous l’effet de la pénurie de matières premières mais surtout de l’absence de personnel qualifié sur le marché de l’emploi. Aussi, dans un contexte de réduction de marges et de concurrence accrue, les chefs d’entreprise restent prudents sur les perspectives à court terme.
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