Vendredi 1er novembre, les premières mesures concernant l’assurance-chômage entrent en vigueur, un coup dur les quelques sept cent mille français concernés dont certains de la presqu’ile.
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Cette première réforme décline trois grandes mesures. D’abord l’ouverture des droits aux indemnités chômage pour les indépendants et démissionnaires, puis dégressivité de celle-ci pour les cadres, et enfin les conditions d’accès renforcées.
Avant, quatre mois de travail au cours des vingt-huit derniers mois suffisaient pour prétendre au chômage. Désormais il faut avoir travaillé six mois au cours des deux dernières années pour avoir droit à l’indemnité.

Dans de nombreux domaines, des emplois restent vacants faute de main d’œuvre. Ce durcissement, qui en lui-même n’est pas une mauvaise chose, pénalise cependant les plus précaires, qui n’ont pas les diplôme requis, les chômeurs les moins bien formés ne sont pas en adéquation avec les emplois proposés. D’autre part, la dégressivité pour les cadres risque de concerner la tranche des plus âgés qui ont des difficultés à retrouver un emploi.
Le 1er avril 2020, changement du mode de calcul de l’indemnité journalière. Presque un million de personnes devraient alors voir leur indemnité diminuer
Bien sûr, les syndicats et associations de chômeurs sont vent debout contre cette réforme, mais le gouvernement trouve logique que quand de l’emploi est proposé, il y ait des candidatures pour ces postes.
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