Au début de la semaine, des familles abritées dans le 7è, venaient rejoindre le gymnase du 2e arrondissement où elles sont encore.
Un squat encadré
Effectivement, elles sont au sec, mais peu d’intimité, peu de dignité, c’est un hébergement provisoire, et non un logement. La cellule familiale est mise à mal. Il faut des trésors d’amour aux parents pour permettre aux enfants de se construire en tant qu’individus, en tant que personnes. Dans ces conditions, il faut une volonté de fer, pour chaque matin rejoindre l’école et affronter le regard des autres. « Dans l’anonymat de la gestion administrative, l’enfant n’est plus qu’une donnée statistique, précise le Collectif Jamais d’Enfant sans Toit, rien de tel pour nier l’individu, la personne, l’humain ».
Le préfet qui rappelle le nombre de places octroyées ne parle jamais de l’insuffisance des moyens ; et pourtant le collectif demande simplement que l’Etat prenne en charge toutes ces personnes et enfants à la rue ! La Métropole certifie en faire déjà beaucoup, mais ce n’est pas suffisant, des enfants dorment toujours dehors, alors qu’il y a des appartements vacants propriété de la puissance publique, où à Grenoble des sans abri sont logés. Lyon préfère les gymnases ou rien ! C’est la mise à l’écart des plus vulnérables.
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