Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du 2e arrondissement qui a eu lieu le mardi 7 janvier à l’Embarcadère, le maire Denis Broliquier a remercié publiquement la centaine de bénévoles, qui au cours des trois mandats écoulés, ont donné de leur temps et se sont engagés pour la collectivité. « Vous êtes des pierres angulaires pour le fonctionnement de la mairie, précise-t-il, vos actions nous ont aidé à tisser du lien dans le quartier ».
Nouvelle ère de la démocratie locale
2019 a été une année compliquée et violente. L’attentat de la rue Victor Hugo, évènement le plus marquant, a dévoilé que la solidarité de la police et des passant est la meilleure résistance face à la barbarie. Les Gilets Jaunes et les rodéos nocturnes ont pourri la vie des habitants du centre-ville pendant toute l’année. En ce qui concerne les retraites, problème d’actualité, il est nécessaire de comprendre que tout ce qui n’est pas fait aujourd’hui sera une charge pour demain.

Durant toute l’année, le centre-ville a été en chantier, rue Victor Hugo, de la République, parking Saint-Antoine qui n’en finit pas, place Saint-Nizier qui ne plait pas, la voûte ouest qui a six mois de retard. A côté de cela l’arrondissement se réjouit de l’arrivée de la Cité Internationale de la Gastronomie qui fera rayonner le territoire, de la fin de l’opération Cœur Presqu’ile qui embellit nombre de rues, du transfert de la salle Savoie-Lamartine à l’arrondissement, et du futur prolongement du T2. Végétalisation et piétonisation, bien que faites dans la précipitation, augurent l’avenir.
Les choses vont changer en Mars 2020. « Quoiqu’il arrive, je ne suis plus candidat à ma succession, annonce Denis Broliquier, je passe le témoin ». Il sera nécessaire que l’esprit d’accueil et d’ouverture de la mairie du 2e, nourrit par les agents et les bénévoles, se poursuive. L’heure n’est plus à la centralisation, les conseils de quartier et comités d’intérêt locaux sont entrés dans la danse !
Convivialité rugueuse
Pour sa part, Gérard Collomb maire de Lyon, s’est félicité de la Confluence, ce quartier qui n’était que friches industrielles, est devenu aujourd’hui une référence, il est le symbole de la dynamique lyonnaise, avec treize mille habitants, seize mille salariés et trois cent quarante commerces.

Grâce à l’Université Catholique et aux Archives Municipales, un vrai lien s’est créé avec le quartier Sainte-Blandine.
Le territoire au nord de la gare s’est métamorphosé, avec l’opération Cœur Presqu’ile qui s’achève, le quartier Grolé Carnot s’est transfiguré, la place Saint-Nizier s’intégrera parfaitement dans les Terrasses de la Presqu’ile. Le maire s’est également félicité pour la végétalisation de la rue Edouard Herriot qui à ses yeux devrait se pérenniser. Bref une ville idéale, dans un pays et un monde en difficultés, les lyonnais peuvent être satisfaits !