Le 19 janvier 2007, le journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink était assassiné à Istanbul. Quinze ans après, le 19 janvier 2022, le Comité de Coordination des Arméniens de France (CCAF) a organisé une cérémonie de commémoration dans la rue qui porte son nom, à la Confluence.

Pour une voie de liberté

Le journal qu’il avait créé, Agos – sillon en Français – travaillait pour la liberté, la fraternité, le dialogue et la justice. Et c’est précisément pour cela qu’il a été assassiné. « Il avait ouvert un premier sillon dans ce sens-là, et cela ne plaisait pas aux autorités turques » indique Jeanine Paloulian co-présidente CCAF. Il disait la vérité sur le génocide arménien, combattait en faveur de la liberté et de la dignité humaine ; or la liberté d’opinion est bannie dans ce pays qui cherche à museler les journalistes. Il a été abattu pour être définitivement réduit au silence. « Quand il s’agit de liberté d’opinion et de liberté d’écrire, l’histoire bégaie »  lance la co-présidente.

Pour les Arméniens, il est très précieux que la mémoire de Hrant Dink soit toujours présente à Lyon, et qu’à chaque date anniversaire de sa mort, ces faits soient rappelés, qu’il soit fait mémoire du courage et des engagements du journaliste assassiné dont la voix s’est tue définitivement, mais que le monde entier a le devoir de reprendre en proclamant liberté, justice, liberté, justice !

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