Cinq siècles d’histoire

Au XVIe siècle, Lyon est une ville religieuse et marchande où se développe l’imprimerie qui la rend importante au niveau européen, mais hormis de petites écoles particulières, il n’y a pas de vrai lieu d’instruction, ni d’université.

De main en main

La Confrérie de la Trinité décide en 1519 de fonder un collège, sur un terrain lui appartenant, passage Ménestrier, où les élèves réfléchissaient et s’intéressaient aux idées nouvelles. Et la Confrérie fut vite débordée par l’affluence ! Elle s’adressa donc au Consulat qui en 1527 en fit un collège municipal et le fit prospérer.

Après que les protestant aient quitté la ville, les Jésuites dont la devise était « Ce n’est que par l’éducation que l’on arrive à faire quelque chose », furent appelés en 1565, à la direction de l’établissement. Ce collège ouvert sur le monde du fait des matières enseignées, ne cessa de s’agrandir, et eu jusqu’à cinq chapelles dont la Chapelle de la Trinité, joyau de l’art baroque, toujours rayonnante mais aujourd’hui désaffectée du culte, construite de 1617 à 1622 ; elle est classée monument historique depuis 1939. C’est dans cette chapelle qu’a été signé « La Consulta cisalpine » le 26 janvier 1802, faisant de Napoléon Bonaparte le roi d’Italie. La bibliothèque devint rapidement, grâce aux dons et aux legs, l’une des plus riche de France avec ses manuscrits de grande valeur.

En 1762, les Jésuites sont expulsés de France. Le collège est alors confié aux oratoriens qui eux aussi mirent leur touche de magnificence. Plus ou moins fermé sous la Révolution, le collège, devenu lycée impérial en 1803, puis collège royal à la chute de l’Empire, est depuis 1888 le lycée Ampère que tous les Lyonnais connaissent.

contact: lyon-presquile@orange.fr

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