Le Pacte de Cohérence métropolitain, qui fixe les relations entre la Métropole et les communes, doit être voté au prochain Conseil municipal ; il a été soumis cette semaine aux arrondissements.
Il s’agit de consulter des projets locaux dans lesquels se dessinent une orientation pour la transformation du territoire. Il porte sur plusieurs points.
Surfer sur la vie quotidienne
D’abord la revitalisation du centre-ville, avec encouragement de la vitalité économique qui d’après la ville, passe par la piétonnisation de toute ou partie de la presqu’ile ; les transports en commun et les modes doux sont au cœur de la réflexion ; l’alimentation en apportant plus de local et de bio dans les cantines, puis l’éducation afin de donner les mêmes chances à tous les élèves, d’où qu’ils viennent ; le logement, l’accueil et l’hébergement avec le développement des logements sociaux largement insuffisants ; le développement économique, capital pour répondre à la crise ; la santé, la culture et le sport, enjeux très importants qui touchent le quotidien des habitants ; l’aménagement urbain avec la plantation d’arbres pour tenir compte du réchauffement climatique et la trame verte et bleue pour soutenir la biodiversité.
Il présente, avec la Conférence Territoriale des Maires, de véritables avancées, mais il est à regretter que les conseillers d’arrondissement n’aient pas eu leur mot à dire ! Et Valentin Lungenstrass, adjoint au maire, élu dans le 2e, de préciser que toute parole constructive sera la bienvenue.
« Ce pacte, une fois voté, sera mis à exécution au plus vite, pour transformer le territoire, assure Yasmin Bouagga maire du 1er arrondissement, il est un contrat d’engagement dont nous nous félicitons ».
Ces projets qui proposent une avancée significative en prenant en compte les enjeux locaux, et en répondant aux besoins de ceux qui font vivre les arrondissements, ont été acceptés par l’ensemble des élus du 1er, alors que ceux du 2e arrondissement, dans leur majorité, les ont refusés.
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