Pour la cinquième fois, les bars, cafés, restaurants, traiteurs, évènementiel,danger,métro,surface,union,métier,industrie,hôtellerie,travail,période,fête,année,chômage,patron,trésorerie,incohérence,discothèques, indépendants et entreprises d’évènementiel ont manifesté place Bellecour le lundi 7 décembre, afin d’essayer de faire comprendre au gouvernement que huit mois de fermeture administrative sont trop.

Laissez-nous travailler !

Un bon millier de personnes et sept chars – un pour chaque profession – ont manifesté pour dire « ça suffit », et demander la réouverture de tous ces établissements dès le 15 décembre.

Les bars, restaurants n’en peuvent plus, les traiteurs sont à l’agonie, et l’évènementiel en grand danger. « Il est moins dangereux d’être assis au restaurant que d’être agglutiné dans le métro ou dans les grandes surfaces » clame Laurent Duc président de l’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie (UMIH). Ils ne peuvent pas attendre mi-janvier pour reprendre le travail, d’autant que la période des fêtes de fin d’année est cruciale pour la plupart d’entre eux. Depuis octobre le chômage partiel n’est toujours pas remboursé par l’Etat, les patrons doivent l’avancer, avec une trésorerie qui aujourd’hui devient exsangue ! « C’est d’une incohérence totale, lance Stéphane Pelletier patron du Broc’Bar situé rue Lanterne, on marche sur la tête ! ».

Les manifestants ont également demandé l’indemnisation de leurs pertes d’exploitations par les assurances, qui leur proposent de geler les tarifs en 2021, ce qui ne sera pas suffisant, et risque de mettre leur trésorerie en péril, ainsi que la prise en charge des loyers par l’Etat.
Ces professions sont dans le gouffre, elles manifestent pour survivre !

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