A la veille de la Fête des Lumières, mercredi 5 décembre, a été célébré à l’Hôtel de Ville, le vingtième anniversaire du classement de Lyon au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Valeur universelle du patrimoine
L’ancien maire Raymond Barre avait très tôt compris l’importance de ce classement, et particulièrement du Vieux Lyon qui est le premier secteur sauvegardé de France. Le patrimoine et sa conservation sont une démarche collective public-privé. De nombreux monument ont subi une réfection, comme le Temple du Change ou la Cathédrale Saint-Jean, et d’autres une réhabilitation, tel l’Hôtel-Dieu qui aujourd’hui révèle sa splendeur. Pour demain, d’autre réalisation sont prévues, Fourvière, Saint-Bruno des Chartreux et la Chapelle de l’Hôtel-Dieu entre autres.
Valoriser le patrimoine, c’est savoir lui donner une nouvelle vie comme à la Sucrière et au Bâtiment des Douanes quai Rambaud ainsi que dans l’ancienne prison Saint-Paul transformée en Université. Mais c’est aussi savoir le mettr e en valeur, particulièrement avec la lumière qui fait partie intégrante du patrimoine lyonnais.
En classant le site historique, le Vieux-Lyon et une partie de la presqu’ile, l’Unesco est entrée dans un projet urbain. « Nous reconnaissons que Lyon a su préserver son passé tout en construisant l’avenir » relève la directrice adjointe du Patrimoine mondial de l’Unesco. Cette dimension urbaine prend toute son importance avec le nombre de monument inscrits relevant du site.
contact: lyon-presquile@orange.fr