Le lancement de la campagne nationale pour la sensibilisation à la rénovation énergétique des bâtiments s’est fait le mardi 4 mai, depuis les bureaux de l’UNIS (Union Nationale des Syndicats de l’immobilier), situés rue de la République.
Parc immobilier fatigué
Il est important de faire un diagnostic technique global des immeubles ou appartements, afin de connaitre leur classement énergétique, et éventuellement de planifier les travaux nécessaires. Car dès 2023, les logements les plus énergivores seront interdits à la location, puis par catégories, les échéances sont 2028 pour les catégories F et G représentant 25% du parc privé, et 2034 pour la catégorie E. « Les enjeux sont donc considérables, précise Danielle Dubrac présidente nationale de l’UNIS, et font de la rénovation une préoccupation majeure pour tous les propriétaires ».

Aujourd’hui, l’UNIS incite à la rénovation, car celle-ci permet de faire des économies d’énergie. « D’autre part, cela est une obligation, précise Patrick Lozano président de l’UNIS Lyon Rhône, dans la cité rhodanienne la moitié des logements sont concernés ».
La Métropole a l’intention d’accélérer le mouvement. Pour cela, elle a voté un budget de soixante-quatorze millions d’euros pour financer les aides, sachant qu’Ecorénov et la Ville de Lyon en versent également.
La rénovation d’un appartement coute en moyenne dix à quinze mille euros, mais elle permet de faire des économies, ce qui au fil des années devient rentable.
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