« La situation financière de la ville est excellente, car nous avons eu des politiques rigoureuses tout au long du mandat, le pilotage et la gouvernance sont efficaces » a déclaré Gérard Collomb maire de Lyon, en introduction de son propos sur l’orientation budgétaire de la commune, le mardi 17 décembre à l’Hôtel de Ville.
Perspectives d’avenir intéressantes
Le dynamisme de l’économie est en croissance, de nouvelles entreprises s’installent, et leur flot de particuliers avec. La démographie ne cesse d’augmenter. Ces deux facteurs amènent des ressources nouvelles. Bien sûr, il y a eu une réforme de la fiscalité locale, due à la suppression progressive de la taxe d’habitation. Cependant à Lyon, 40% des ménages sont encore imposés, et verront cette taxe disparaitre progressivement, à partir de 2021. De ce fait elle sera de nouveau revalorisée de 0,9% en 2020. Les recettes du foncier bâti viendront la remplacer.

Les dépenses de fonctionnement ont très peu augmenté par rapport à l’année précédente, celles d’équipement sont en hausse du fait de l’augmentation démographique – constructions de crèches et de groupes scolaires – et les recettes le sont également, alors que l’encours de la dette a légèrement diminué !
« Comme nous avons une situation financière solide, il n’y a pas besoin d’augmenter les taux en 2020 » poursuit le maire. D’ailleurs l’objectif de un milliard d’investissement est projeté pour le prochain mandat !
« Les premiers constats sont plutôt en votre faveur, reconnait Denis Broliquier maire du 2e arrondissement, mais tout n’est pas si simple, les dépenses de fonctionnement financées par la fiscalité directe ont explosées, plus cent soixante millions d’euros ! ». Il y a également des manques importants en termes d’équipement scolaire, associatif et environnemental, et comme le pensent de nombreux lyonnais, le fait d’avoir vendu une partie de la presqu’ile à des fonds de pension étrangers, pèse certainement dans la balance de ces bons résultats !
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