Terrible tempête

Organisée par le Conseil de Coopération des Arméniens de France (CCAF), une cérémonie de commémoration en faveur de Hrant Dink, journaliste décédé le 19 janvier 2007 à Istanbul parce qu’il revendiquait ses origines arméniennes, a eu lieu le mardi 19 janvier à la Confluence, dans la rue qui porte son nom.

Rester vigilants

Son journal, Le Sillon, rédigé en turc et en arménien voulait montrer qu’un dialogue était possible entre les deux nations. Mais depuis 2016, la politique islamo-fasciste de la Turquie entraine une atteinte à la liberté d’expression, liberté pour laquelle a été assassiné Hrant Dink. Aujourd’hui, des dizaines de médias sont interdits.

Depuis deux ans, le discours de la Turquie s’est envenimé contre la France. Le président turc a insulté le président français. « Insulter le Président de la République, c’est insulter la France et tous les Français » clame Jeanine Paloulian présidente régionale du CCAF. Puis ce fut la guerre contre l’Arménie, sur laquelle pendant quarante-cinq jours, une pluie de bombes lâchées par des drones, tombait du ciel, les autochtones étaient égorgés et décapités. Et ceci dans l’indifférence générale de la communauté occidentale et Française, bien trop occupée par la crise du Covid-19 !

« Depuis six mois, poursuit la présidente, le monde de Hrant Dink où l’on pouvait encore espérer tracer un sillon, a basculé dans la peur, car le fanatisme est sans limite ».

Finalement la France et Auvergne-Rhône-Alpes en particulier se sont mobilisées pour envoyer du matériel humanitaire en Arménie. Mais le loup gris, bras exécutif de la politique islamiste, est toujours là et rôde dans la région. Hier ils ont éliminé Hrant Dink, aujourd’hui ils sont parmi nous.

contact: lyon-presquile@orange.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.