Les lignes ferroviaires régionales sont dans une situation inquiétante. Sur de nombreuses, le trafic est menacé d’être ralentit voire supprimé.
Cela perdure depuis quelques dizaines d’années, et est de la responsabilité de l’Etat à qui elles appartiennent, et de la SNCF qui devrait proposer en juillet, divers scénarios de redressement. « Nous devrons veiller à l’investissement sur les lignes les plus fréquentées, indique Patrick Mignola vice-président du Conseil Régional chargé des transports, mais aussi sur celles qui irriguent le territoire. » Certes, l’impact financier est majeur, mais ces trains du quotidien sont d’abord empruntés par les salariés qui font vivre les entreprises implantées dans la région.
Il y a mille quatre cents kilomètres de petites lignes en Auvergne-Rhône-Alpes sur lesquelles il est nécessaire d’investir quatre cent quinze millions d’euros dans les cinq années qui viennent. Plus en Rhône-Alpes qu’en Auvergne, où le réseau a déjà en grande partie été modernisé. « Nous devons exiger que l’Etat se préoccupe de ces problèmes, et investisse spécialement sur les petites lignes, poursuit le vice-président, car il est urgent d’entretenir l’existant ».
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