Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France avec plus de cinq cents mille emplois industriels sur cinquante-huit mille sites ; près de la moitié des ETI françaises y sont implantées. Puissance économique de rang européen la région est, en termes de PIB, au quatrième rang de l’Union européenne et au deuxième rang en France, avec deux cent quatre-vingt-trois milliards d’euros (11,7% du total national). Elle est également innovante avec un budget de sept milliards consacré à la R§D, 19% des brevets français sont issus d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Conquérante à l’international Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région française en termes de nombre d’entreprises exportatrices, de puissance entrepreneuriale et de dynamique de création d’entreprises, cent dix-huit mille créées en 2021, un niveau jamais atteint !
En Auvergne-Rhône-Alpes, la reprise est là !
Elle repose sur l’énergie, l’inventivité́, le courage et le travail des entrepreneurs qui créent la richesse et l’emploi des territoires, ce qui permet de croire en l’avenir. D’abord, parce que la situation de l’emploi n’a jamais été́ aussi favorable depuis de nombreuses années, même si des difficultés de recrutement demeurent sur des métiers en tension, ensuite, parce que l’activité́ a retrouvé́, dès le printemps 2021, son niveau d’avant la pandémie, enfin, parce que de nombreuses filières d’excellence font son attractivité́, sa compétitivité́ et son dynamisme, ce qui confirme la pertinence de déployer dès 2022 un grand plan de relocalisation afin de faire revenir dans la région les industries et les emplois.
La crise sanitaire a révélé́ l’extraordinaire résilience de nos entreprises auralpines qui ont su se mobiliser et relancer leur activité́ dans des conditions difficiles. « Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir de constater que cet effort collectif a permis à l’économie régionale de retrouver son niveau de 2019, affirme Philippe Guérant président de la CCIR, il s’agit d’une véritable performance qui trouve son origine d’abord dans le dynamisme de nos entrepreneurs et de leurs équipes mais aussi dans un système d’accompagnement extrêmement performant de la part de tous les acteurs publics ».
Cependant, les difficultés de recrutement demeurent la première préoccupation des dirigeants. Les allers retours du Covid et de ses avatars successifs continuent à désorganiser certains secteurs sensibles comme l’hôtellerie-restauration, le tourisme ou l’événementiel. Il n’empêche que les chefs d’entreprises gardent le moral, condition fondamentale pour investir, prendre des risques et créer richesses et emplois.
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