Le Balajo, péniche-accueil de jour pour les personnes en grande précarité, située quai Gailleton, a fêté le vingt-cinquième anniversaire de son ancrage à cet endroit, le jeudi 4 septembre.
Rouage essentiel de l’accompagnement
Soixante-dix à quatre-vingts personnes sont accueillies chaque jours, même au mois d’août ; elles viennent se poser, se laver et se divertir, un accompagnement social et des soins médicaux leur sont proposés. « On constate ces dernières années, un rajeunissement de la fréquentation, et plus en plus de sans papier. » indique le président Philippe Jacquin. Et de préciser que l’association est essentiellement financée par des fonds publics, mais pas en totalité, et qu’elle doit « faire la manche » pour boucler le budget.
Plusieurs bénévoles sont présents pour les recevoir. « Nous les accueillons comme ils sont, avance l’une d’elles Bénédicte, l’intérêt est qu’un lien se créé, alors ils se livrent un peu ». Et Pierre de renchérir « Nous devons avoir beaucoup de discrétion, c’est eux qui sont à l’initiative de la parole ». Certains sont chaleureux, d’autres plus renfrognés, chacun arrive avec sa propre histoire et ses difficultés.
Environ un tiers de ces personnes sont des habituées, et les autres de passage, elles viennent une ou deux fois, puis repartent.
Cependant, comme le dit Bernard Devert fondateur d’Habitat et Humanisme, « Sur le pont de la péniche, vous continuez à faire danser la fraternité, personne ne fait tapisserie ! ».
contact: lyon-presquile@orange.fr