Après des semaines de mobilisation et manifestations contre le projet de loi Travail, le gouvernement a fait savoir mardi 10 juin, qu’il avait l’intention de la faire passer avec le 49.3 qui engage sa responsabilité.
Vive réaction – Ni une ni deux, un rassemblement quasi spontané de quelques centaines de personnes, majoritairement des jeunes, s’est effectué sur la place des Terreaux, pour manifester une nouvelle fois leur opposition à ce projet. « Un gouvernement de gauche ne doit pas passer en force avec le 49.3, quand il y a une telle opposition de la rue » indique François de la CGT. Une nouvelle loi doit améliorer les conditions de travail, et non revenir sur les acquis. « Ils ne veulent pas du débat parlementaire, clame Julien du Front de Gauche, nous sommes là pour signifier que nous n’acceptons pas cette loi ».
Pour la marie du 1er, l’utilisation de cet article sans débat parlementaire constitue un déni de démocratie. « Nous saluons cette initiative spontanée, réaction citoyenne et implication de la jeunesse, essentielle à la vie démocratique de notre pays »
Tant qu’une loi n’est pas signée par le président de la République, elle n’est pas applicable. Etudiants et travailleurs continueront la mobilisation afin qu’il ne la signe pas, et que cette loi soit retirée, de la même manière que ce qui s’était passé pour le CPE. Personne n’est satisfait, ni les jeunes, ni la droite ni la gauche, « le 49.3 c’est la dictature » clame Jackie de la CGT
Puis un cortège s’est dirigé par la rue Joseph Serlin, vers la rue de la République où un front de police lui barrait la route..
La manifestation s’est alors dirigée vers la Croix-Rousse, sans trop de débordements, avant de redescendre aux Terreaux puis de se disperser, mais le sujet et particulièrement le recours au 49.3, reste sur des charbons ardents.
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