Lors du Conseil Municipal du lundi 27 janvier, la ville a présenté le budget primitif 2020 qui s’établit à sept cent quatre-vingt-dix-huit millions d’euros, en hausse de 6% par rapport à l’année précédente.
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Les recettes sont pour la troisième année, supérieures aux dépenses, bien que 2019 ait été une année difficile du fait de la baisse des dotations de l’Etat, de la suppression de la taxe d’habitation pour la majorité des habitants et du terrorisme. Les perspectives d’épargne sont en nette amélioration et la dette a diminué ce qui a permis de répondre aux besoins d’équipement. « Ce budget poursuit le développement de l’offre de services publics, tous les voyants sont au vert » indique Richard Brumm adjoint délégué aux finances. Il priorise l’école et l’enfance, le logement et la santé.

Pour Nathalie Perrin-Gilbert maire du 1er arrondissement, ce budget ne va pas dans le sens des lyonnais. « Les logements sont trop chers, déclare-t-elle, la qualité de vie se dégrade pour nombre d’habitants ». La ville apparait comme bien gérée, mais ne serait-ce qu’un équilibre de façade masqué par une hausse des dépenses financées par l’impôt? Pour les écologistes, ce budget est irresponsable, car trop peu ambitieux.
Cependant, Lyon est considéré comme une ville dynamique. Ce budget propose de poursuivre dans la même lignée, sans baisser les bras, pour obtenir des résultats concrets ; que Lyon puisse s’adapter aux évolutions du temps, se verdir, permettre de se loger et d’agir sur l’environnement.
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