La réfection de la rue Victor Hugo, vaste chantier actuellement, doit selon la ville, lui permettre de retrouver son allure Haussmannienne ! Il est cependant à noter que cette artère date de la première moitié du XIXe siècle donc avant les réalisations haussmanniennes du préfet Vaïsse, qui sont de la deuxième moitié du siècle !
Minéralité excessive !
La municipalité fait en sorte que le chantier se déroule dans les meilleures conditions, et que la gêne occasionnée soit le moins prégnante possible. Si les autres rues de la presqu’ile doivent être végétalisées, la rue Victor Hugo restera minérale, car il n’est possible ni de planter des arbres, ni de mettre des bacs à fleurs, car la sécurité demande de mettre des dispositifs anti-béliers fixés dans le sol. « Avec ce décor très minéral, un gouffre de chaleur va s’installer » assure un représentant du Comité d’Intérêt Local Centre Presqu’ile lors du CICA du lundi 17 juin. Pour éviter cela, la ville a choisi un revêtement clair qui n’absorbe pas la chaleur, et la place Ampère sera très végétalisée ainsi que les rues perpendiculaires, où une cinquantaine d’arbres vont être plantés, pour apporter de la verdure. « Nous avons fait ces choix en connaissance de cause, face aux défis techniques, indique Michel Le Faou vice-président de la Métropole délégué à l’urbanisme, il faut favoriser le flux piéton ».

A environ deux mètres devant les commerces, une dénivellation de deux centimètres a été créée, pour favoriser l’écoulement des eaux. Mais cette buttée est source de chutes, deux personnes se sont déjà blessées ! Le chef de chantier lui-même reconnait que ce n’est pas du bon travail, et un ancien marbrier enfonce le clou en disant que ce n’est pas du travail de professionnels ! D’autre part, les dalles en granit choisies, de quinze centimètres d’épaisseur pèsent très lourd sur la voûte du métro, qu’en sera-t-il d’ici quelques années ?
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