Pour commémorer la Chartre Sapaudine qui apportait la paix civile à tous et stipulait que les lyonnais pouvaient s’assembler et devait garder la cité au moyen des pennonages de quartier, un rassemblement de ces derniers a eu lieu mercredi 18 mai place des Terreaux.

Poursuivre les traditions

C’est l’archevêque Pierre de Savoye qui par cette chartre, qui fut signée au Château de Pierre Scize en 1320, a confirmé les franchises, usages et libertés des citoyens, qu’il accorde à la Ville de Lyon et s’engage à respecter ; chaque pennonage doit garder la ville, venir en aide aux plus démunis, et organiser les secours.

En souvenir de cette époque qui marque une première libération du joug de l’archevêque, plusieurs pennonages et confréries se sont reconstitués dans la région lyonnaise. Ces confréries – celle du Beaujolais, du cardon de Vaulx en Velin, des Poulardiers de Bresse, des échalats dauphinois, des Damoiselles de Chiroubles, de la pomme du Pilat, la confrérie du Coq en Pâte qui met en avant la culture et la gastronomie lyonnaises etc. – s’engagent à faire connaitre leur production, à valoriser leur terroir et leur gastronomie, et à bien garder les franchises contenues dans cette chartre, pour l’honneur de la compagnie, et la bonne renommée de la Ville de Lyon. Par l’animation des quartiers, les pennonages s’attachent à renforcer l’attractivité de la Capitale des Gaules.

Pour marquer les sept cents ans de cette chartre, un deuxième sceau, médaille qui bâtit l’avenir dans le respect du passé, a été remis officiellement le même jour, à la Ville de Lyon.

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