Suite à sa dernière étude, la Banque de France fait savoir que dans la deuxième quinzaine de mars, la production industrielle s’est fortement repliée sous l’effet des mesures de confinement pour lutter contre le Covid 19.
Prévisions pessimistes
Seul le secteur de la pharmacie enregistre une légère croissance grâce à une demande très soutenue émanant du secteur hospitalier. L’activité s’effondre dans toutes les autres filières du fait des fermetures de sites de production, des problèmes d’approvisionnement ou de la mise en œuvre des mesures de protection des salariés.
Seuls les secteurs de l’agro-alimentaire et de la chimie enregistrent une baisse moins marquée car ils couvrent des besoins essentiels ou en lien avec le secteur pharmaceutique. Dans ce contexte, les anticipations des chefs d’entreprise sont très pessimistes.

L’activité des services marchands se dégrade fortement, affectant tout particulièrement le secteur de l’hébergement-restauration, contraint de fermer ses établissements sur décision gouvernementale depuis mi-mars. D’autres secteurs enregistrent un très net recul d’activité du fait de la mise en œuvre des mesures de confinement comme dans le transport routier ou le travail temporaire.
Les entreprises « tertiaires » s’en sortent mieux grâce à la mise en place généralisée du télétravail, mais l’ensemble d’entre elles s’est séparé des contrats temporaires.
Les perspectives d’activité devraient encore se dégrader avec le prolongement annoncé du confinement, dans un contexte de trésorerie très tendue, notamment dans l’hébergement-restauration.
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